L’été, avec la chaleur (ou pas), les sorties, les orages, les voyages, les p’tites bêtes… est propice à l’apparition de maladies qui sont peut être plus rares à d’autres saisons. Avant de partir en vacances (ou pas) avec votre animal, faites un rapide tour d’horizon des risques, ceci afin de mieux les éviter !
1 – Les chats « parachutistes »

2- Le coup de chaleur

3 – Les piqûres d’insectes

Vote animal peut être piqué par d’autres insectes que les guêpes, ce qui sera moins douloureux et donc moins visible sur le moment ; des réactions d’urticaires géantes (papules (cloques) sur l’ensemble du corps) et de gonflement de la face (on parle d’Oedème de Quincke) peuvent être observés. Dans ces cas là également, on note en général une rémission spontanée des symptômes en quelques heures mais le risque d’oedème laryngé (qui se manifestera par des troubles respiratoires) et l’inconfort de l’animal (prurit exacerbé : l’animal se démange beaucoup) justifient dans la plupart des cas une consultation vétérinaire en urgence.
4 – Les allergies

Une autre affection fréquente l’été, dont l’origine est souvent allergique, est le Hot Spot ; ce nom barbare (ou juste anglais) désigne une réaction cutanée érosive et purulente. Souvent elle passe assez inaperçue, car cachée dans les poils du chien (rare chez le chat) et on la découvre lorsque la lésion est déjà bien avancée. Cette réaction douloureuse et très prurigineuse (qui gratte beaucoup) va nécessiter des soins et le plus souvent il faudra tondre la zone en question.
5 – Les plaies

En cas de blessure, le premier réflexe va dépendre de la nature de la plaie mais le plus souvent, s’il y a des saignements importants il faudra contenir l’hémorragie (point de compression, pansement compressif…).
Désinfecter la plaie est également un réflexe à avoir ; on pourra, à cet effet, préparer la zone à nettoyer en coupant les poils autour afin d’éviter que ceux-ci ne viennent souiller la plaie. Un antiseptique usuel (BETADINE ND, HEXOMEDINE ND) fera l’affaire.
Une fois ces premiers gestes réalisés, il convient de montrer rapidement votre animal à un vétérinaire pour des soins complémentaires.
6 – Les maladies cardiaques

L’ OAP est une urgence vétérinaire majeure et il convient de consulter très rapidement. Il n’y a pas grand chose à faire hélas pour prévenir l’apparition de cette affection, mais il est conseillé de garder son animal cardiaque au frais et au repos (ne pas hésiter à mouiller régulièrement son compagnon) lors de grandes chaleurs.
7- Les épillets

Leur conformation particulière fait qu’ils se plantent facilement dans la peau et progressent ainsi rapidement dans les tissus. Chez le chien, les zones de prédilection sont les conduits auditifs, les espaces interdigitaux, les narines, la vulve, les yeux…Les dégâts occasionnés par la progression de ce végétal au sein de l’organisme peuvent être dramatiques, surtout si on tarde trop à consulter. En prévention, Il convient d’être très vigilants après chaque promenade en pleine nature avec son animal.
Des éternuements intempestifs, un chien qui se secoue frénétiquement la tête et sans cesse, sont autant de signes d’alerte qui doivent vous amener à consulter en urgence un vétérinaire.
(Ilustration ci-contre : épillet trouvé sur la moquette de nos bureaux à Paris cet été ! Comme quoi, on en trouve partout de ces saletés…)
8 – Le mal des transports

Les symptômes à guetter (mais on s’en aperçoit bien vite) sont les suivants : salivation excessive, halètement, déglutition, léchage des babines, agitation, tremblements. Quand ceux-ci surviennent il n’y a plus grand chose à faire (à part s’arrêter ou accélérer, tout dépend à quelle distance de l’arrivée vous vous trouvez !). Sachez néanmoins que le mal des transports n’est pas une fatalité et que des médicaments existent pour les prévenir. Avant de voyager avec votre animal n’hésitez pas à évoquer le sujet avec votre vétérinaire.
9 – La Piroplasmose
Ce nom vous dit peut être vaguement quelque chose ? Il s’agit d’une des maladies transmises par les tiques (on parle aussi de babésiose, du nom plus scientifique du parasite incriminé). Les tiques (une fois pour toute on dit UNE tique, un tic c’est autre chose, demandez à Vincent Lindon), lorsqu’ELLES s’accrochent à leur hôte intermédiaire (qui peut être un chien mais bien d’autres mammifères à sang chaud) pour se nourrir, peuvent, à cette occasion, transmettre un parasite (un petit organisme microscopique) qui une fois dans l’organisme de l’hôte va coloniser les globules rouges puis les faire littéralement exploser. Les symptômes à guetter sont les suivants : urines foncées (on dit « marc de café »), forte fièvre à 40/41°C (pour mémoire la température normale d’un chien est autour de 38,5°C), manque d’entrain et d’appétit. Si on tarde trop à consulter, des complications peuvent apparaitre au niveau du foie et des reins. Ces symptômes doivent donc vous amener à consulter un vétérinaire en urgence. La meilleure prévention contre la piroplasmose est une protection efficace contre les tiques. Il existe de nombreux produits sur le marché, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.
Une démonstration valant mieux que dix explications, voici une vidéo montrant comment retirer une tique chez un homme, un chat, un chien.
10 – Les myiases
Si vous êtes en train de boire votre café, ou en train de déguster un cupcake, passez cette partie !
Les hellénistes distingués auront tout de suite compris ; en grec « myia » signifie « la mouche ». Le mot « myIase » désigne l’ensemble des troubles provoqués par la présence dans un corps humain ou animal de larves de mouches. Ces dernières cherchent des endroits « accueillants » pour pondre leurs oeufs qui vont rapidement éclore pour donner naissance au premier stade larvaire de la mouche, couramment appelé « asticot ». Ces asticots vont continuer leur développement en migrant au travers des tissus, provoquant des dégâts pouvant s’avérer irréversibles.
L’éclosion des larves nécessite un climat chaud et humide; on va donc plus fréquemment observer les myiases en été. les facteurs favorisants sont la présence de plaies, les souillures comme les diarrhées etc. Il convient d’être particulièrement vigilant avec les animaux à poils denses et longs (Terre-Neuve par exemple) qui vont offrir un terrain de « jeu » particulièrement apprécié des mouches.
En cas de myiase, il faut d’urgence consulter un vétérinaire qui va pouvoir rapidement établir un pronostic. Celui-ci étant souvent défavorable (car les myiases sont souvent découvertes tardivement), il est préférable de privilégier la prévention (soins de plaie, hygiène et attention redoublés en été).
On ne pouvait pas finir cet article avec une photo de myiase, c’est trop horrible ! Nous on préfère les bébés chats !
Cet article ne prétend pas être exhaustif, et il serait bien réducteur de se limiter à ses dix maladies pour décrire les affections estivales qui touchent nos animaux de compagnie. L’objectif de ce TOP 10 est de sensibiliser de manière ludique les propriétaires d’animaux aux risques particuliers encourus en été.
En cas de doute, si votre animal présente des symptômes évocateurs ou non, consultez un vétérinaire ou contactez-nous.
Bon été à toutes et à tous !
Pour toutes urgences vétérinaires à Paris, contactez Vetalia au 01 40 40 01 02
