Copie de go tothe beach

 

– OSTEO-ARTICULAIRES

Le surpoids augmente les contraintes sur les articulations et leurs structures annexes et peut donc favoriser leur dégénérescence. On peut donc observer le développement d’arthrose précoce (hanches, dos…) voire de ruptures ligamentaires (notamment le ligament croisé). 

– ENDOCRINIENS

Le surpoids favorise le développement d’une insulinorésistance prédisposant les animaux au diabète sucré, en particulier chez le chat. 

– METABOLIQUES

Indirectement, lorsque le poids de l’animal est trop élevé et crée de l’hypertension ou une mauvaise circulation sanguine vers les reins, peut se développer une insuffisance rénale.  

– CARDIO-VASCULAIRES

Le surpoids entraine une augmentation du travail du coeur pour effectuer son rôle de pompe en particulier lorsque de la graisse s’accumule autour du coeur. L’obésité favorise aussi l’hypertension artérielle qui a de nombreuses conséquences néfastes pour l’animal. 

– RESPIRATOIRES

Un animal obèse va s’essouffler plus rapidement, être plus rapidement fatigué. Si du tissu adipeux s’accumule ou si le foie se met à grossir par surcharge graisseuse, les poumons sont comprimés et il devient plus difficile de respirer, l’animal peut alors tousser. La surcharge pondérale occasionne par ailleurs fréquemment des bruits de ronflement chez ces animaux. 

– ANESTHÉSIQUES

Les produits anesthésiants sont en général très lipophiles, c’est à dire qu’ils se distribuent préférentiellement dans les graisses ce qui ralentit considérablement leur élimination après une anesthésie et donc prolonge leur effet. Tout ceci contribue à augmenter le risque anesthésique chez les animaux en surcharge pondérale. 

 

Tous ces risques conduisent à une diminution de l’espérance de vie de 2 ans en moyenne chez l’animal obèse. L’exercice physique est un facteur déterminant dans la prise de poids, il est très difficile de réguler le poids d’un animal sédentaire en jouant uniquement sur son alimentation. Un chien a besoin d’être sorti et de se dépenser au minimum 30min par jour (et il est bien entendu beaucoup plus heureux s’il sort plus longtemps) et un chat d’intérieur a besoin qu’on le fasse jouer 30min quotidiennement au minimum.