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Comment reconnaître et traiter une entorse chez votre chien : guide complet

publié le 29 avril 2025

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Comment reconnaître et traiter une entorse chez votre chien : guide complet

publié le 29 avril 2025
Comment reconnaître et traiter une entorse chez votre chien : guide complet

Les entorses figurent parmi les blessures les plus courantes chez nos amis canins, pouvant considérablement limiter leurs mouvements et affecter leur qualité de vie. En tant que maître responsable, il est essentiel de pouvoir identifier rapidement les signes d’une entorse et d’intervenir de manière appropriée pour soulager votre compagnon et prévenir toute complication.

Qu’est-ce exactement qu’une entorse chez le chien ?

Une entorse canine se caractérise par une atteinte des ligaments, ces bandes de tissu conjonctif reliant les structures osseuses au niveau des jointures. Cette blessure apparaît généralement suite à un mouvement anormal ou un choc qui provoque un étirement excessif ou une déchirure ligamentaire, compromettant ainsi l’intégrité fonctionnelle de l’articulation.

Les spécialistes classifient les entorses canines selon trois niveaux de sévérité :

  • L’entorse de grade I : étirement ligamentaire sans rupture tissulaire ;
  • L’entorse de grade II : déchirure partielle de la structure ligamentaire ;
  • L’entorse de grade III : rupture totale du ligament.

Les zones articulaires particulièrement vulnérables incluent les tarses (chevilles), les genoux et les articulations coxo-fémorales (hanches). Dans les cas les plus graves, une entorse peut s’accompagner d’un arrachement osseux au point d’insertion du ligament.

Quels sont les facteurs de risque d’entorse chez le chien ?

Divers éléments peuvent augmenter la vulnérabilité de votre animal à ce type de traumatisme :

  • La morphologie : certaines races comme le Labrador Retriever ou le Berger allemand présentent une prédisposition anatomique aux affections ligamentaires ;
  • L’intensité d’activité physique : les chiens particulièrement dynamiques ou pratiquant des activités sportives sollicitent davantage leurs structures articulaires. Environ 30 % d’entre eux sont sujets à au moins une blessure ;
  • L’embonpoint : un poids excessif génère une contrainte supplémentaire sur l’appareil locomoteur ;
  • Le vieillissement : avec l’âge, les tissus ligamentaires perdent progressivement leur élasticité naturelle ;
  • Les affections articulaires préexistantes comme l’arthrose fragilisent l’ensemble du système articulaire.

Les circonstances favorisant les entorses comprennent les activités ludiques intenses impliquant des changements brusques de direction, les sauts répétitifs ou les glissades sur surfaces peu adhérentes. Une attention particulière s’impose lors de ces situations à risque.

Comment reconnaître les signes d’une entorse chez votre chien ?

Plusieurs manifestations cliniques peuvent évoquer une lésion ligamentaire :

  • La boiterie constitue l’indicateur le plus flagrant. Votre animal évitera de poser la patte au sol ou présentera une démarche irrégulière ;
  • L’expression douloureuse se traduit par des plaintes sonores, un léchage obsessionnel de la région touchée ou une réaction défensive lors de la palpation ;
  • L’œdème articulaire est fréquemment observable et présente une hyperthermie locale, témoignant du processus inflammatoire ;
  • La limitation de mobilité : votre chien éprouvera des difficultés à se redresser ou à se déplacer, particulièrement après une période d’immobilité ;
  • Une modification comportementale : il peut manifester une léthargie inhabituelle et refuser ses activités favorites.

La présence d’un ou plusieurs de ces symptômes justifie une évaluation vétérinaire prompte pour établir un diagnostic précis.

Comment le vétérinaire diagnostique-t-il une entorse canine ?

Face à une suspicion d’atteinte ligamentaire, le praticien vétérinaire mettra en œuvre une démarche diagnostique méthodique :

  • Un examen orthopédique approfondi pour évaluer l’intégrité fonctionnelle et la sensibilité de l’articulation concernée ;
  • Une analyse minutieuse de la démarche pour identifier les anomalies de déplacement caractéristiques ;
  • Des clichés radiographiques pour écarter d’autres pathologies comme une fracture et apprécier l’état des structures osseuses adjacentes ;
  • Dans certaines situations complexes, l’imagerie par résonance magnétique peut s’avérer nécessaire pour visualiser avec précision l’étendue des lésions ligamentaires.

Cette approche diagnostique exhaustive permet de déterminer avec exactitude la gravité de l’entorse et d’élaborer une stratégie thérapeutique personnalisée.

Quelles sont les options de traitement pour soigner une entorse canine ?

La gestion thérapeutique d’une entorse chez le chien repose sur plusieurs modalités complémentaires :

  • La restriction d’activité constitue une mesure fondamentale pour favoriser la cicatrisation ligamentaire. Limitez considérablement les déplacements de votre compagnon pendant toute la période de convalescence.
  • La cryothérapie appliquée sur la zone lésée contribue à réduire la réaction inflammatoire et atténuer la sensation douloureuse. Procédez à des applications de glace de 15-20 minutes à intervalles réguliers durant la journée.
  • La médication anti-inflammatoire prescrite par le vétérinaire atténue la douleur et l’inflammation. Respectez impérativement la posologie recommandée.
  • La rééducation fonctionnelle joue un rôle déterminant dans la récupération de la mobilité et le renforcement musculaire péri-articulaire. Des protocoles d’exercices spécifiques peuvent être réalisés à domicile sous supervision professionnelle.
  • Dans les cas d’entorse sévère avec rupture ligamentaire complète, une intervention chirurgicale reconstructive peut s’avérer indispensable pour restaurer la stabilité articulaire.
  • La supplémentation nutritionnelle ciblée, notamment en chondroprotecteurs comme la glucosamine, peut contribuer au renforcement des structures articulaires pendant la phase de récupération.

La durée du protocole thérapeutique varie selon la sévérité de l’atteinte ligamentaire, mais nécessite généralement plusieurs semaines pour obtenir une récupération fonctionnelle optimale.

Comment prendre soin de votre chien à la maison pendant sa convalescence ?

Voici quelques recommandations pratiques pour optimiser le rétablissement de votre animal :

  • Créez un espace de repos adapté, calme et accessible, pourvu d’un couchage orthopédique offrant un soutien articulaire adéquat ;
  • Sécurisez les surfaces glissantes à l’aide de revêtements antidérapants pour prévenir toute chute susceptible d’aggraver la lésion ;
  • Proposez des activités d’enrichissement mental adaptées pour compenser la frustration liée à la restriction d’activité physique ;
  • Appliquez scrupuleusement les prescriptions vétérinaires concernant la médication et les soins spécifiques ;
  • Réintroduisez l’activité physique de manière progressive, en débutant par des promenades courtes et contrôlées sur terrain régulier ;
  • Maintenez une vigilance constante quant à l’évolution des signes cliniques et n’hésitez pas à solliciter un avis vétérinaire en cas de persistance ou d’aggravation symptomatique.

Comment prévenir efficacement les entorses chez votre chien ?

La prévention repose sur l’adoption de plusieurs mesures prophylactiques simples mais déterminantes :

  • Contrôlez rigoureusement la masse corporelle de votre animal. Un excès pondéral constitue un facteur aggravant majeur pour les contraintes articulaires ;
  • Favorisez une activité physique régulière et modérée plutôt que des exercices intensifs et sporadiques qui sollicitent excessivement l’appareil locomoteur ;
  • Instaurez systématiquement une phase d’échauffement avant toute activité physique soutenue ;
  • Optimisez l’environnement quotidien en éliminant les obstacles potentiels et en sécurisant les zones à risque de glissade ;
  • Personnalisez le programme d’activité en fonction de l’âge, de la condition physique et des particularités morphologiques de votre animal ;
  • Planifiez un suivi vétérinaire préventif régulier permettant de détecter précocement d’éventuelles anomalies articulaires.

En maintenant cette vigilance préventive et en intégrant ces bonnes pratiques au quotidien, vous minimiserez considérablement les risques d’entorse chez votre fidèle compagnon.

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