Archives de catégorie : Conseil

L’oedème aigu du poumon

Un chien dont le vétérinaire vous a déjà signalé un souffle au cœur et qui se met brutalement à avoir du mal à respirer, tousse beaucoup, est peut-être en train de faire un début d’oedème aigu du poumon. De l’eau entre dans les alvéoles pulmonaires empêchant l’air d’occuper cette place.

docteur christophe le dref

Christophe LE DREF

Co-Fondateur de Vetalia
N°Ordre 18384
Président de l'AVAD
ENVA 1998 Vétérinaire Associé depuis 2008

L’asthme du chat

Un chat ayant brutalement beaucoup de mal à respirer peut souffrir d’une crise d’asthme (attention il existe plein d’autres causes de troubles respiratoires chez le chat). Il s’agit d’une sorte de bronchite allergique. Ces animaux sont à manipuler avec la plus grande précaution et à stresser le moins possible. Il faut rapidement consulter un vétérinaire. La couleur des muqueuses est un bon indicateur de la sévérité de l’atteinte respiratoire ; normalement, bien oxygénées, les muqueuses (gencives, conjonctives, etc.) mais aussi la langue, doivent prendre une couleur rose vive. Des muqueuses bleues-violâcées constituent une urgence majeure.

docteur christophe le dref

Christophe LE DREF

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L’ulcère cornéen

Un ulcère cornéen est une blessure superficielle de la cornée. Ce sont des lésions très douloureuses qui nécessitent une prise en charge rapide. Le plus souvent, il s’agit d’ulcères traumatiques (coup de griffe de chat, blessure par une branche, etc). Les symptômes ne sont pas spécifiques : le chien ou le chat a tendance à cligner de l’oeil, signe d’une douleur oculaire, les annexes de l’oeil peuvent être rouges et oedématiées.

docteur christophe le dref

Christophe LE DREF

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Les chenilles processionnaires

Ces larves d’insectes de l’ordre des Lépidoptères qui pullulent au printemps, principalement dans les régions du pourtour méditerranéen (mais pas seulement, la répartition géographique des processionnaires s’étendant au fil des ans toujours plus au nord voir ici : https://www.vetalia.com/alerte-a-la-chenille/) possèdent un organe de défense particulièrement redoutable : les soies urticantes.
Nos compagnons à 4 pattes (plus encore les chiens que les chats) qui adorent fourrer leur nez partout risquent une réaction allergique puissante lorsque ces poils urticants s’accrochent à leur peau.
Les symptômes sont impressionnants et correspondent à ceux d’une forte irritation  voire de brûlures partout où les soies se sont attachées : chaleur, rougeur, oedème, brûlure. L’animal, en se léchant cherche à se débarrasser des poils urticants mais ne fait qu’aggraver les lésions en augmentant les surfaces de contacts et notamment avec la langue.
Les deux principaux dangers sont le choc anaphylactique : une réaction allergique très violente pouvant entrainer de graves troubles respiratoires notamment et conduire hélas au décès de l’animal, et la nécrose (gangrène) de la langue nécessitant parfois l’amputation du morceau de langue irréversiblement lésé.

docteur christophe le dref

Christophe LE DREF

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Le glaucome

Le Glaucome se manifeste par une augmentation de la tension à l’intérieur de l’œil. Les causes de cette augmentation sont très variables. La pression peut entraîner une destruction des cellules nerveuses de la rétine, de la douleur (globe oculaire distendu) et à terme une perte de l’œil. Si vous avez le sentiment que l’œil de votre animal est subitement plus gros que d’habitude, il s’agit peut être d’un glaucome.

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Le diabète

Un animal diabétique est sujet à deux types de crises, nécessitant une intervention en urgence : La crise d’hypoglycémie ou à l’inverse la crise d’hyperglycémie. Le souci étant que ces deux types de crises se manifestent souvent de la même manière : Un animal faible, des convulsions, des vomissements, etc. L’hypoglycémie est très fréquente en début de traitement à l’insuline quand l’animal n’est pas encore équilibré ou bien quand le propriétaire se trompe dans les doses à injecter. Quelques heures après l’injection, l’animal commence à s’affaiblir. Les crises d’hyperglycémie sont le plus souvent le fait d’animaux dont le diabète et ignoré et qui décompensent brutalement, même si elles surviennent également sur des animaux sous insuline.

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Les chats parachutistes

On a coutume de dire que les chats retombent toujours sur leurs pattes. C’est souvent vrai pour des petites hauteurs, mais au-delà d’un certain nombre d’étages, cette maxime n’est plus valable. Les chats n’ont pas la notion du vide; il faut être très vigilant en milieu urbain car à la belle saison, c’est un des motifs de consultation les plus fréquents en urgence.

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La hernie discale

La hernie discale est une affection assez fréquente notamment chez les chiens de petites races. Les manifestations cliniques sont assez variés : de la simple gêne locomotrice à la paralysie totale avec perte de la sensation de la douleur sur les membres. Cette dernière manifestation signant une lésion de la moelle épinière sévère, elle constitue une urgence vétérinaire absolue qu’il convient de prendre en charge immédiatement. Un bon test pour savoir si votre animal perçoit la douleur et de provoquer un stimulus douloureux (en pinçant un doigt par exemple). L’animal doit se retourner en direction de la douleur ; le simple mouvement de retrait du membre ne veut pas dire que le chien (ou le chat) a perçu la douleur, seule la volonté délibérée du chien de s’extraire du stimulus constitue une preuve de perception douloureuse.

Le geste utile

Il est évident que l’animal est à manipuler avec la plus grande précaution. Une main sous les fesses, une main sous le thorax, évite de mettre les vertèbres lombaires en tension, souvent les plus touchées par ce type d’affection. Si votre animal vous parait paralysé, c’est une urgence ! Contactez un vétérinaire de garde.

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Le coup de chaleur

Le « coup de chaleur » est un syndrome neurologique lié à une brutale augmentation de la température corporelle et dont les conséquences peuvent être rapidement dramatiques. Plus fréquent chez le chien, de préférence l’été quand le maître décide d’emmener son chien pour un long jogging de deux heures en plein soleil, ou, pire encore, lorsque le chien est laissé dans une voiture, plusieurs heures le temps de faire les courses…

On ne le répètera jamais assez, la thermorégulation chez le chien est bien moins efficace que chez l’homme, notamment lorsqu’il s’agit de lutter contre la chaleur : les chiens ne transpirent pas ! Lorsqu’il fait très chaud, ne sortez  votre chien qu’aux moment les plus frais : tôt le matin ou tard le soir.

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La paralysie

Un animal brutalement paralysé est une urgence majeure. Mais il convient de différencier une paralysie réelle d’un trouble locomoteur ostéoarticulaire de type arthrose. Pour ce faire, il faut forcer l’animal à se lever tout en le soutenant soit physiquement, soit à l’aide d’une couverture que l’on fait passer sous l’abdomen et qui sert de « harnais ». Si l’animal tient sur ses pattes, même difficilement, et qu’il esquisse des mouvements volontaires, il peut s’agir plutôt d’une crise d’arthrose. Dans ce dernier cas, les difficultés sont plus importantes à froid, donc souvent le matin ou après une longue période d’activité. Il faut alors un peu forcer l’animal à faire quelques pas, histoire de dégourdir ses membres et en général, après quelques minutes, la locomotion s’améliore. La paralysie vraie (absence de motricité, voire perte de la perception douloureuse sur les pattes) est une urgence vétérinaire majeure et il convient de consulter le plus rapidement possible.

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Les boiteries

Une boiterie d’apparition brutale chez un animal peut avoir différentes origines : il ne s’agit pas forcément d’une fracture ! A l’inverse, ce n’est pas parce que l’ animal parvient à se déplacer que le membre n’est pas cassé. Sauf cas particuliers, la radio n’est jamais urgente. L’urgence consiste souvent à soulager l’animal car une boiterie est en général synonyme de gêne voire de douleur. Sauf si l’animal semble présenter un déficit neurologique (patte folle, sans sensibilité), l’essentiel des boiteries ne nécessite pas forcément une prise en charge immédiate. Prenez toutefois conseil auprès de votre vétérinaire habituel et si ce dernier est fermé n’hésitez pas à contacter un vétérinaire de garde pour lui expliquer le cas.

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Le syndrome urologique félin

Un chat qui se met en position d’uriner en permanence qui va à la litière toutes les cinq minutes, qui pousse (ce qui est parfois interprété à tort comme de la constipation), qui urine par petites gouttes, est très probablement un chat en début d’obstruction urinaire. Un obstacle sur le trajet des voies urinaires l’empêche d’uriner. Il s’agit là d’une urgence vétérinaire majeure chez le chat qui doit amener le propriétaire à consulter le plus rapidement possible son vétérinaire. En effet, l’animal ne parvenant pas à évacuer ses urines va continuer à en produire jusqu’à ce que la vessie ne puisse plus en recevoir. Les reins vont alors s’arrêter de fonctionner est l’animal risque très rapidement la mort par insuffisance rénale aiguë (on dit qu’il fait de l’urée). Souvent incriminées à tort, les croquettes ont mauvaise presse. Il s’agit là de vestiges d’anciennes idées. On sait désormais que les croquettes en tant que telles ne sont pas en cause. En revanche, un chat qui fait des calculs urinaires (une des causes fréquentes d’obstruction) doit manger des aliments spécifiques(pâtées ou croquettes) ne contenant pas certains minéraux entrant dans la composition des calculs.

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Le syndrome torsion-dilatation d’estomac

Rare chez les chiens de petites races, le syndrome torsion-dilatation d’estomac -SDTE – (appelé couramment retournement d’estomac) est relativement fréquent chez les chiens de grandes races. Un animal prostré et abattu, un ventre qui « gonfle », un chien qui essaye de vomir mais qui n’y parvient pas sont autant de signes qui doivent qui doivent vous alerter et vous conduire à consulter au plus vite (dans l’heure) un vétérinaire.

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Les diarrhées

Fréquentes chez nos compagnons à 4 pattes, elles peuvent être liées à l’alimentation (changement trop brutal, indigestion, intoxication…), à des parasites intestinaux (vers) ou à des perturbations environnementales et/ou comportementales. Elles accompagnent parfois des maladies plus graves ; comme pour les vomissements, les diarrhées chez le chien ou chez le chat constituent un motif de consultation urgent lorsqu’elles sont nombreuses, incoercibles, et qu’elles entraînent une répercussion sur l’état général de l’animal (abattement, anorexie…).

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Les vomissements

Les vomissement sont très fréquents chez les carnivores domestiques et pas forcément signe de gravité ; aussi ne nécessitent-ils pas tous une consultation vétérinaire en urgence. Néanmoins si les vomissements sont très nombreux, qu’ils ne semblent pas vouloir s’arrêter et que, de surcroît, l’animal commence à être abattu (prostration, pas de réaction quand on le stimule, etc.), il convient de le faire examiner par un vétérinaire de garde.

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Le corps étranger digestif

Si vous venez juste de voir votre animal avaler un objet, ce que les vétérinaires appellent un « corps étranger », il faudra peut être le faire vomir.

Attention, ce n’est pas systématique, certains corps étrangers peuvent transiter normalement le long des voies digestives, d’autres ne peuvent être vomits car ils risqueraient de léser les voies digestives hautes, notamment l’oesophage ; c’est le cas d’objets pointus, comme des brochettes par exemple.

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L’oedème de Quincke

Assez fréquents à l’arrivée des beaux jours, les oedèmes de Quincke sont les manifestations cutanées d’une réaction allergique : il s’agit souvent d’une réaction à une piqûre d’insecte.

La face de l’animal présente de manière brutale une tuméfaction importante souvent localisée au niveau des babines, des paupières et des oreilles. Des cloques peuvent également apparaître sur la peau (et s’étendre d’ailleurs à tout le corps, on parle alors d’urticaire géante.)
Bien qu’impressionnants, ces oedèmes sont en général bénins et rétrocèdent le plus souvent spontanément. Néanmoins, on risque toujours un oedème laryngé qui pourrait occasionner des troubles respiratoires et on préfère mettre en place des mesures préventives.

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Les accidents de la voie publique

Les accidents de la voie publique (AVP) sont assez fréquents chez les chats et les chiens vivant en pavillon. Les lésions peuvent être de différente nature (plaie, lésions internes thoraciques ou abdominales, traumatisme crânien, etc.) Même en l’absence de symptômes, il faut impérativement consulter un vétérinaire au plus vite, car ces derniers peuvent se déclarer 48 heures après le traumatisme.

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Les plaies

Une plaie est une lésion de la peau par coupure, éraflure ou piqûre, avec atteinte possible des tissus sous-jacents et risque d’infection. C’est un motif de consultation très fréquent lors de retour de promenade. Les causes de coupures sont assez nombreuses (objets pointus, tessons de bouteille, etc.)

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Les crises convulsives

Les crises convulsives se manifestent assez fréquemment chez le chien (plus rarement chez le chat). Certaines races sont prédisposées à l’épilepsie (Yorkshire, Caniche, Labrador, Berger Allemand, etc.) mais les crises peuvent survenir à tout âge chez des chiens de toute race. D’ailleurs, les crises convulsives ne sont pas toujours provoquées par de l’épilepsie ; beaucoup d’autres maladie peuvent provoquer des convulsions (hypoglycémie, maladie rénale, trouble cardiaque, etc.) Les crises sont en générale très brèves et dans la plupart des cas, l’animal a complètement récupéré quelques minutes plus tard.

docteur christophe le dref

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